dimanche 25 juin 2017

Un jour en juin

Tout est dans le titre... ou presque ! à vous de découvrir la suite dans ce sonnet en alexandrins léonins !
Bonne lecture


Un jour en juin

Un jour au mois de juin, peut être est-ce à sa fin
Soleil à l’apogée, shorts et robes d’été
Tous les gens vont nu-pieds ou sont climatisés
Les cigales en vain égrènent leur refrain

Le calme règne enfin, les chants se sont éteints
La chaleur a fermé persiennes et volets
Pour conserver le frais. Les oiseaux sont posés
Le vent est en chemin…mais a raté son train.

La nuit à l’horizon n’augure rien de bon
Éole hausse le ton pour faire sensation
Un papier vient et va au cœur de ces tracas

Et puis vient l’explosion : un flash, détonation
Comme des coups de canon des cieux vers les maisons
C’est l’hymne des fracas, la nature aux abois


dimanche 18 juin 2017

Noisy date

Je ne pense pas recommencer de sitôt... (surtout avec le Brexit 😉) mais voici le premier (et seul) poème écrit en anglais... Pour moi ce sont des hexasyllabes en rimes plates mais je ne suis pas du tout sûr de mon analyse de la langue de Shakespeare...
La photo est un capteur de rêves, réalisé et offert par une trappeuse québécoise.

Have a good reading !



Noisy date


I was there, you were late
I don’t care, it’s a date
You’re coming like a dream
I’m fainting, silent scream
I woke up, sweet start up
You showed up, cute pin-up
In your eyes I’m drowning
Through your heart I’m diving



dimanche 4 juin 2017

Départ

Si vous vous êtes déjà retrouvé sur un quai de gare, en train d'attendre un train qui ne veut pas venir, je pense que vous retrouverez quelques images aperçues du coin de l’œil... Mêlée à cette attente une brève communication entre deux êtres qui se rencontrent par hasard...

Bonne lecture

Départ

Des enfants parlent fort de tous leurs beaux trésors
Une femme murmure une chanson peu sûre
Un homme fait les cent pas repassant çà et là
Elle, assise dans un coin, l’air absent, l’œil éteint

Les guichets sont fermés, les chaises occupées
Le hall entier attend, plein de bruits étonnants
Une porte qui s’ouvre, un frileux qui se couvre
Elle, sur son sac violet, attitude résignée

Les propos sont discrets, doucement chuchotés
Sauf devant les écrans, le ton monte aisément
Quand en rouge le retard clignote d’un air hagard
Elle, toujours là assise, d’un regard sûr, me vise

Les gens râlent violemment, même devant les enfants
Les agents impuissants donnent des renseignements
« Il arrive bientôt », « Voici un café chaud »
Elle se lève et s’étire et me quitte sur un sourire
 


Toit de la gare d'Austerlitz en Noir et Blanc