Théorie : rimes

Et voici la troisième page sur un outil de la poésie, qui n'est pas utilisé dans toutes les formes mais qui reste une base solide : les rimes. Il en existe de toutes sortes, en fonction de leurs longueurs, des différents sons qui les composent, de leur orthographe. Et on peut les utiliser de mille et une façons.

 Les différentes rimes

Richesse des rimes : 

Ce n'est pas quelque chose qui me passionne, alors je vais passer assez vite sur cette partie. Pour moi une rime est quelque chose de musical, que l'on a plaisir à prononcer, que l'on attend dans les vers suivants. Je ne fais pas vraiment attention à leur richesse.
La richesse d'une rime dépend du phonème (son) qui rime. On parle principalement de trois richesses, même s'il en existe d'autres, plus complexe.
Rime pauvre : lorsque seul le phonème voyelle de fin est compris dans la rime.
Ex : bateau et cadeau
Rime suffisante : lorsque deux phonèmes seulement riment.
Ex : bateau et moto
Rime riche : lorsque 3 phonèmes au moins riment.
Ex : bateau et gâteau

Il existe d'autres façons de qualifier les rimes, notamment par leur orthographe, par leur nombre, je ne me sers pas de tout cela... peut-être plus tard...

Disposition des rimes :

Les rimes peuvent être disposées de différentes manières, selon un schéma strict et partagé, ou selon l'humeur de l'auteur. Certaines dispositions ont des noms et sont très usitées.

Rimes plates : un schéma simple, les rimes se suivent deux par deux, on note AABB
Rimes croisées : les rimes se croisent, en alternance. Le plus souvent deux rimes seulement sont utilisées, et on note ABAB
Rimes embrassées : comme si une rime voulait prendre dans ses bras une autre rime, on note ABBA
Rimes redoublées : la même rime plusieurs fois de suite, avec parfois un ou deux vers intercalés, on note AAA
Vers léonin : quand les deux hémistiches (moitiés) riment ensemble, on parle de vers léonin, c'est une technique très utilisée en littérature classique, notamment avec des alexandrins.