dimanche 30 décembre 2018

Fêtes

Pour beaucoup c'est la période des bilans, pour d'autres celle des projections vers l'avant. Quelques mots agencés en quelques lignes rimées c'est ce que je ferai avant et après. Ce n'est ni une promesse, ni une résolution mais encore une envie.
Bonnes fêtes et bonne lecture !


Fêtes

Lors que les lampadaires éclipsent leurs lumières
Cédant le feu des rampes aux ampoules et lampes
Les décors éphémères habillent terre et air

Un sapin érigé d’une écharpe se vêt
Des cadeaux à son pied, une étoile au sommet

Les rues de gris pavées se parent de chalets
Un hameau de lutins qui abrite en son sein
Œuvres d’art par milliers jouets en bois tourné

Les étoiles qui brillent en guirlandes et vrilles
Des reflets dans les billes des garçons et des filles

Profitez de ces jours qui ne durent toujours
Décorez d’amitié ces instants à fêter
Saupoudrez tout autour d’étincelles d’amour


dimanche 23 décembre 2018

Neige

La date approche mais pas celle dont il est question dans ce texte... en tout cas pas là où je suis !
Bonnes fêtes et bonne lecture !


Neige

Dans le blanc silencieux
Mes empreintes marquées
Esquissent pleins et creux
Fantômes de foulées

Les flocons sans vergogne
Effacent les tracas
D’intempéries en rogne
Précédant leur éclat

Lissant le paysage
Magnifiant les arêtes
Le décor n’a plus d’âge
Sous cette blanche couette


dimanche 2 décembre 2018

Le silence du frigo

Avant toute lecture, je tiens à dire que je ne prends rien, à part du chocolat -noir de préférence. Sujet atypique et versification de même (décasyllabes dans un sonnet) pour le texte du jour.
Bonne lecture

Le silence du frigo

La lumière blafarde du plafond
Peine à percer l’énigme des étages
Du plus haut et lentement, tout se fond
Goutte à goutte effrayant et sans visage

Lame du crime en arme ensanglantée
Elle trône dans le corps du défunt
Oubliée par un coupable affamé
Qui avait cuit à feu doux son dessein

Bouteille moitié vide ou moitié pleine
Comme un essai liquide de philo
Elle patiente, que la porte peine,
Pour s’effondrer d’un coup sur le lino

Tout s’enfuit dans cet étrange placard
La fraîcheur du temps qui passe est un art