Bonne lecture
Sombre soirée
Les idées noires font rage comme dans un ciel d’orage
Une pensée détruit ce que d’autres ont construit
Les espoirs, les envies et tout ce qui s’en suit
Tout se fond en mirage dans un ultime hommage
Nul besoin de grimage ni d’user de ramage
Naturels les soucis surviennent sans répit
Invitant leurs amis, sempiternels ennuis
Un lâcher de barrage sapant tout au passage
Un ressac incessant fait danser mes tourments
Valse des sentiments qui m’enivre, tremblant
M’entraîne sans pitié vers les grands fonds glacés
Les pages de mon temps se déchirent lentement
Elles s’envolent dans l’instant emportées par le vent
Petits bouts de papier qu’on ne peut recoller
