Noël

Ah les vacances ! Noël approche depuis de longs moments maintenant. Dans les magasins, les jouets et les chocolats n'ont plus la cote et sont remplacés par les huîtres, saumons et oies pour préparer les repas de Noël.

Un petit poème de circonstance, en octosyllabes assemblés en quatrains avec des plates, pour vous accompagner dans cette période propice aux retours à l'enfance. Ce poème fait partie de la série que j'ai écrite pour utiliser en classe, ne trouvant pas toujours un thème et une difficulté appropriée dans les grands auteurs poétiques.

Ecrire c'est une histoire

Ecrire... en ce moment j'écris plus de communiqués de presse et autres articles professionnels que de textes personnels, poésie ou autres. Mais finalement le problème est toujours le même : il faut commencer ! Soit par une idée, même si on n'utilise pas les bons mots, soit par quelques mots, qui entraînent les autres dans leur sillage.
Quel que soit le début ou la fin, le plaisir d'écrire est toujours là, le plaisir de voir surgir des idées, de les assembler méthodiquement ou anarchiquement pour créer un objet à lire, à partager.

Juste des quatrains en décasyllabes, avec des rimes croisées, une forme classique qui aide à ranger les idées.

Je sais que...

Une citation de Jean Cocteau en débuts de vers, quelques alexandrins et des rimes en quatrains à la manière d'un sonnet.
A vous de faire vivre ces mots....

Reflet

Parce que l'on ne se voit qu'à travers des reflets :

• le reflet du miroir qui nous renvoie notre image,
• le reflet de nos attitudes dans le regard des gens,
• le reflet de nos décisions dans notre vie et celle des autres,
• ...

Cet acrostiche est formée d'alexandrins léonins, et ce sizain est structuré en rimes embrassées.
La photo provient d'une visite à Paris, dans une œuvre d'art déposée dans la cour du Palais Royal, autour des colonnes de Buren. Si quelqu'un connaît le nom de cette œuvre et de l'artiste qui l'a créée, je me ferais un devoir d'ajouter ces informations.

Un matin

Un jour commence, un bref instant, quatorze vers pour l'évoquer. Cet instant fugace qui recommence tous les jours n'est jamais le même... Profitez de chacun de ces moments, émerveillez-vous devant le lever du soleil, riez en accord avec les chants des oiseaux, partagez et rêvez !
En relisant ce texte je me rends compte de l'ambiguïté du deuxième vers du deuxième quatrain. J'étais chez des amis, roulé dans ma couverture sur le sol, lorsque j'ai écrit ce texte. Mais la phrase pourrait impliquer que la vieille maison est par terre ... notre langage est complexe et chaque mot a une multitude de sens créé par l'auteur, le lecteur, l'auditeur et n'importe quelle personne qui perçoit ce mot avec son vécu, ses connaissances, ses compétences... Mélangez donc tout ça, comprenez ce que vous voulez, appréciez ou non, mais lisez ! autant que vous pouvez !

C'est un sonnet français, avec des alexandrins léonins.
Pour la photo, on avait roulé toute la nuit, jeté les tentes dans un coin de champ de maïs à 4h du mat', et quelques heures plus tard je me levais pour découvrir ce magnifique chemin qui m'a vite emmené vers le village voisin.

Un matin

Une maison endormie dans un coin de pays

Les volets entrouverts laissent filtrer la lumière

Les animaux de l’air chantent de leur voix claire

À huit heures et demie il n’y a pas un bruit

Les grincements des huis me ramènent à la vie

Je contemple, par terre, la vieille maison en pierres

Qui se dresse haute et fière comme les bâtisses d’hier

Dans le poêle noir et gris une braise, rouge, luit

Les portes grincent fort dans ce silence de mort

Au fond des lit les corps tournent et retournent encore

Il faut se réveiller et ensuite se lever

Quitter les couvertures qui sont un abri sûr

Enfiler ses chaussures, partir à l’aventure

Sur l’avenir parier pour une autre journée

Il approche

Un autre petit texte sur Noël qui approche, pour le plaisir de certains, le déplaisir d'autres. Quel que soit votre sentiment vis à vis de cette fête, vous ne pouvez qu'être d'accord au moins avec le titre ! Il approche, à peine plus d'un mois et il sera là. Emballez les cadeaux, prévoyez les festins, réjouissez vous de voir votre famille, vos amis !


Des octosyllabes en quatrains, avec des rimes croisées.

Il approche

Des catalogues par dizaines

Dans les boîtes aux lettres s’entassent

Automne passé d’une semaine

Déjà les jouets sont sur place

Les chocolats sont apparus

Les guirlandes veulent clignoter

Dehors à chaque coin de rue

Fleurissent les publicités

Le Père Noël Coca-Cola

Se promène partout dans les villes

En rouge et blanc comme il se doit

Ecoutant les garçons et les filles

Les magasins sont éclairés

De mille et une lampes colorées

Les devantures sont animées

De belles créatures enchantées

Et partout l’esprit de Noël

Fait briller les yeux des enfants

Les enchante et les ensorcelle

Et ravit aussi les parents

Boutique de jouets

La période est propice, partout dans les magasins les jouets fleurissent. Le froid qui vient de tomber permet de penser un peu plus à Noël et à la période des fêtes. Il est temps de tout préparer, de tout planifier ou au contraire de ne rien faire et d'attendre le dernier moment ;)

Ce poème est rédigé en hexasyllabes rassemblés en quatrains, sizains ou huitains, le tout en rimes plates.

Virtu-elle

A l'heure du numérique, aux beaux jours du virtuel, une rencontre peut se faire derrière un clavier ... peut être ... Les mots auparavant tracés avec soin à l'encre coulent plus rapidement des touches en plastique, on réfléchit moins mais on produit plus. Est-ce que des phrases en pagaille, décorées de smileys et d'abréviations en tout genre, peuvent remplacer des mots choisis avec soin et dessinés avec délicatesse. Ce n'est pas à moi de répondre, mais à chacun d'apprécier ou non. A mon avis tous les moyens de communication sont bons, l'important est ce qu'on a à communiquer.

Pour ce qui est de la forme de ce poème, il est composé de quatrains, eux-mêmes constitués d'alexandrins léonins.

Balade

Une petite balade à la même saison que maintenant, une année précédente. L'automne me fascine avec ses couleurs, ses troncs mis à nu qui s'élancent dans les airs.
Ceci est un petit coin de Creuse, la cascade des Jarrauds, à côté de Royère de Vassivière, un coin où il fait bon se balader !
(Toutes mes excuses pour le ciel surexposé, mon appareil photo ne me permet pas de faire mieux !)

Un acrostiche tout simple, en alexandrins léonins.

Réunion

Aujourd'hui, un poème sur les réunions. Tous ces instants passés en compagnie de gens qu'on apprécie ou qu'on abhorre, à discuter de sujets intéressants ou désuets, voire sans aucun intérêt. Sous la forme de petits papiers jaunes célèbres dans les bureaux depuis plusieurs dizaines d'années, voici donc quelques réflexions survenues au cours de plusieurs réunions.

Pour la forme poétique, ce sont des alexandrins léonins, encore une fois, sans rime entre les vers, une forme que j'ai souvent utilisée à mes débuts. Ce poème date d'ailleurs d'il y a plusieurs années.

Bonne lecture, n'hésitez pas à commenter, sur le blog, sur facebook, et à partager.

Marches

Quelques marches, venues d'un autre pays, d'un autre continent même. Les escaliers, les marches, sous toutes leurs formes me ravissent à chaque fois que j'en croise. Comme une promesse de nous emporter dans un ailleurs, qu'il soit plus haut ou plus bas. Je les contemple souvent, les emprunte beaucoup, les photographie parfois. Ces marches-ci sont au fond d'une impasse de Montréal, au pied du Mont-Royal, un lieu magnifique en plein centre ville, plein de nature et d'écureuils gris chapardeurs !
C'était la saison de l'été indien, du changement de couleurs, du répit avant les grandes neiges...

Au niveau de la forme, cet acrostiche est composé d'alexandrins léonins, sans rime entre les vers.

Ombre d'hiver

A mi-octobre, on ressent déjà l'hiver qui s'installe, j'ai choisi ma publication en conséquence !
La photo est d'un petit coin découvert au hasard d'une balade en Creuse.
Sous la forme d'un sonnet français, donc en alexandrins.

Ombre d’hiver

Il s’élance comme une ombre dans le ciel d’hiver

A ses pieds la neige se rassemble en tapis

Il est seul dans cette plaine blanche qui luit

Ses branches nues sillonnent le ciel. Il est fier

L’automne est passé par là, le feuillage vert

S’en est allé en traversant les coloris

Une à une les feuilles sont tombées jour et nuit

Décorant le sol, nourrissant les vers de terre

Un arbre dans la campagne au milieu d’un champ

Une scène digne d’un début de roman

Aventure, action ou eau de rose diluée

Un lever de soleil, jeu d’ombres permanent

Colore le ciel, noircit les évènements

Contraste de la vie, yin et yang emmêlés

Détour et retour

Un nouvel essai, une tentative de recommencer à publier. Je ne sais pas si ça durera, je ne sais pas si c'est le média qui me conviendra... à suivre donc ! Et n'hésitez pas à donner votre avis ça peut m'aider à me décider !

Pour ce retour, un petit poème écrit rapidement dans le train vers Paris tout en octosyllabes, avec des quatrains en rimes plates
Bonne lecture. (En prime une photo de Paris vue d'en haut)

Détour et retour

Je crois que ce qu’il m’a manqué

Est un support approprié

Un beau cahier tout neuf, dédié

Prêt à recevoir mes idées

Ou bien alors l’inspiration

Qui s’est enfuie sans sommation

En emportant dans son giron

Mes appétits de création

Ou ne serait-ce que l’envie

Qui soudain s’était endormie

Attendant son heure et, tapie

Du graphite gris a surgi

Toujours est-il que me voilà

De retour avec mes pourquoi

Mes doutes, passions et émois

Ou autres sujets, quels qu’ils soient