dimanche 19 mars 2017

Une nuit secrète

Une histoire incomplète, libre à chaque imagination de se laisser tenter par ces quelques quatrains...
Une photo prise à Paris, quelque part près de Châtelet et de la tour St Jacques pour illustrer cette nuit.



Une nuit secrète

La façade blanche d’un immeuble me guette
Les deux fenêtres allumées, comme deux yeux blancs
Projettent leur regard loin, par-dessus ma tête
Rien ne trouble l’instant, que les feux clignotants

Je suis assis sur un banc, au cœur de la nuit
Dans l’ombre, les larmes brillent tels des diamants
Je ne sais pas pourquoi et je n’ai pas compris
Je suis là, au lieu de t’enlacer tendrement

Tout allait bien. Je t’ai intimé de partir
Je ne peux partager ma vie, ce lourd secret
Mille fois pourtant j’aurais voulu te le dire
Mille fois je me suis abstenu, enfermé

Tu n’as pas compris et maintenant je suis là
Quelques heures se sont passées, je n’ai pas bougé
Je suis resté là, au pied d’un immeuble froid
J’ai espéré. Le secret doit rester scellé.


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