Loco-émotive

Il est des jours, des semaines, où les questions se bousculent, où les choix s'accumulent, où les décisions reculent... C'est la cas de mon écriture actuellement... je commence et je ne termine pas... j'entasse les mots sans arriver à la fin, j'agglomère les lettres jusqu'au déclin... Ces quatrains résument bien mon écriture actuelle...erratique !
Bonne lecture

Loco-émotive

Qu’est-ce qui me pousse à aller de l’avant ?

À me lever un matin après l’autre ?

Se préparer, s’habiller, pourquoi faire ?

À part pour d’obscures raisons pécuniaires

Suivre la société en mouvement ?

Rester debout sans se laisser abattre ?

Se laisser porter par un vent arrière ?

Les décisions disparaissent dans l’éther

Que faire des émotions, des sentiments ?

Les contrôler ou les laisser s’ébattre ?

Penser à demain en laissant hier ?

Ou construire quelque chose pierre après pierre ?

Quelle multitude de questions : désarmant

Est-ce qu’il y aura des réponses ? Peut-être

En attendant je ne sais pas quoi faire

Mes pensées s’envolent et valsent dans l’air

Printemps

Le troisième écrit, le deuxième publié, voici le printemps en sonnet élisabéthain, une série appelée "une année de sonnets"... je suis un peu en avance, mais comme il arrive dans la semaine, voici un petit texte pour l'accueillir. Et une photo de l'année dernière pour lui rappeler ce qu'il est capable de faire !
Bonne lecture

Printemps – Une année de sonnets

Le temps des floraisons : en cette belle saison

Les jardins sont fleuris de mille coloris

Dans toutes les frondaisons se propagent à foison

Les rampantes en tapis, les jonquilles et orties

Le temps des éclosions : de petites collisions

Viennent frapper les coquilles, enfin la vie fourmille

Dans les nids, une vision de la vie en fusion

Dans les oreilles scintillent des cris et des babilles

Le temps des promenades : de parcs en esplanades

Partout des randonneurs profitent des ailleurs

Dans les rues et les rades l’on boit la citronnade

On rêve à l’extérieur laissant passer les heures

De fin mars à mi juin fleurissent les coins

De l’hiver le matin, de l’été tout l’entrain

Après la pluie...

Il paraît qu'on est dimanche... c'est une tatoufle qui me l'a soufflé, et jusqu'à minuit du soir même !
Alors du coup voilà un sonnet, qui aurait eu sa place ce matin plutôt que ce soir, vu les prévisions météo !
Bonne lecture

Après la pluie…

L’on pourrait se penser à la tombée du jour

Lors que les troupeaux de noirs moutons sont lâchés

Le vent mène la danse en joyeux troubadour

Et entasse à l’horizon le gris et bleu perlé

Quelques gouttes sont pleurées, plus grosses encore

Marchant plus vite on croit éviter le déluge

Soudain un éclair illumine le décor

Instant figé. Tout le monde cherche refuge

Cataclysme, orage ou désespoir ou tempête

Dame Nature laisse éclater sa colère

Tout ne fait que virevolter sous sa baguette

Tant que le velours ne cerne sa main de fer

En attendant le prochain troupeau transhumant

Les cieux lessivés cèdent la place au beau temps

Artiste peintre – Sonnez les métiers

Un autre épisode de la série "Sonnez les métiers", des sonnets élisabéthains sur des métiers différents. Que dire de plus si ce n'est bonne lecture !

Artiste peintre – Sonnez les métiers

Il est là dès l’aurore respirant la lumière

Le chevalet s’installe, la toile de couleur pâle

La palette singulière se prépare à la guerre

Un combat en rafales, une lutte inégale

La nature éclatante aux couleurs chatoyantes

Parée de ses atours offre ses contours

Aux caresses alléchantes pleines d’huile brillante

Du regard plein d’amour de l’artiste hors-concours

Il esquisse d’un trait un très lointain clocher

Quelques lignes régulières pour une façade entière

Des couleurs mélangées pour un effet moiré

Des petites touches de vert pour les feuilles éphémères

En un coup de pinceau il crée le renouveau

Magnifiant de halos les sujets les plus beaux