mardi 27 octobre 2015

Marches

Quelques marches, venues d'un autre pays, d'un autre continent même. Les escaliers, les marches, sous toutes leurs formes me ravissent à chaque fois que j'en croise. Comme une promesse de nous emporter dans un ailleurs, qu'il soit plus haut ou plus bas. Je les contemple souvent, les emprunte beaucoup, les photographie parfois. Ces marches-ci sont au fond d'une impasse de Montréal, au pied du Mont-Royal, un lieu magnifique en plein centre ville, plein de nature et d'écureuils gris chapardeurs !
C'était la saison de l'été indien, du changement de couleurs, du répit avant les grandes neiges...

Au niveau de la forme, cet acrostiche est composé d'alexandrins léonins, sans rime entre les vers.



samedi 17 octobre 2015

Ombre d'hiver

A mi-octobre, on ressent déjà l'hiver qui s'installe, j'ai choisi ma publication en conséquence !
La photo est d'un petit coin découvert au hasard d'une balade en Creuse.
Sous la forme d'un sonnet français, donc en alexandrins.




Ombre d’hiver

Il s’élance comme une ombre dans le ciel d’hiver
A ses pieds la neige se rassemble en tapis
Il est seul dans cette plaine blanche qui luit
Ses branches nues sillonnent le ciel. Il est fier

L’automne est passé par là, le feuillage vert
S’en est allé en traversant les coloris
Une à une les feuilles sont tombées jour et nuit
Décorant le sol, nourrissant les vers de terre

Un arbre dans la campagne au milieu d’un champ
Une scène digne d’un début de roman
Aventure, action ou eau de rose diluée

Un lever de soleil, jeu d’ombres permanent
Colore le ciel, noircit les évènements
Contraste de la vie, yin et yang emmêlés

samedi 10 octobre 2015

Détour et retour

Un nouvel essai, une tentative de recommencer à publier. Je ne sais pas si ça durera, je ne sais pas si c'est le média qui me conviendra... à suivre donc ! Et n'hésitez pas à donner votre avis ça peut m'aider à me décider !

Pour ce retour, un petit poème écrit rapidement dans le train vers Paris tout en octosyllabes, avec des quatrains en rimes plates
Bonne lecture. (En prime une photo de Paris vue d'en haut)


Détour et retour

Je crois que ce qu’il m’a manqué
Est un support approprié
Un beau cahier tout neuf, dédié
Prêt à recevoir mes idées

Ou bien alors l’inspiration
Qui s’est enfuie sans sommation
En emportant dans son giron
Mes appétits de création

Ou ne serait-ce que l’envie
Qui soudain s’était endormie
Attendant son heure et, tapie
Du graphite gris a surgi

Toujours est-il que me voilà
De retour avec mes pourquoi
Mes doutes, passions et émois
Ou autres sujets, quels qu’ils soient