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dimanche 28 février 2021

« Mais je l’aime »

Les mots de ce titre résonnent malheureusement trop souvent pour excuser des comportements intolérables. Les féminicides existent encore ainsi que de multiples inégalités, alors le 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes et chaque jour de l'année, luttons pour qu'Elles déploient leurs ailes vers la liberté et l'égalité.

Bonne lecture

 

« Mais je l’aime »

De mes yeux je le vois aussi beau qu’autrefois

J’espère une attention un geste de passion

Et ce geste arrivât, sec, sourd et plein d’effroi

Œil noir et commotion, il n’est que temps : fuyons

 

Les paroles s’emmêlent des ses lèvres si belles

Il a donné des mots si tendres et si beaux

Ils sont ce jour cruels, mensongers, sans appel

Il n’est de renouveau, il faut fuir ce chaos

 

Les gouttes sont tombées sur les vitres fermées

Les larmes pleuvent sans fin noyant ses joues d’embruns

Elle va s’en aller, le quitter à jamais

Il n’est plus de demain, elle a disparu. Fin

 

Aimer n’est endurer, aimer est respecter

Continue de lutter, refuser, balancer

 


dimanche 18 octobre 2020

À ça je n’y crois pas


 
#JesuisProf

 

À ça je n’y crois pas

À ça je n’y crois pas

Il était là hier, enseignant ordinaire

Apportant le savoir à travers les couloirs

Ranimant le passé pour comprendre l’après

 

À ça je n’y crois pas

Un seul argumentaire, quelques traits de gris clair

Et voilà que l’histoire se reproduit en noir

La ligne est arrêtée, coupée. Assassiné

 

À ça je n’y crois pas

Cet effroi solidaire, émoi sans commentaire

Silence qui va choir partout sur les trottoirs

La minute est passée, la mémoire endeuillée

 

De ça je n’en veux plus

De libertés perdues et d’horreurs défendues

Le savoir est un dû qui doit ouvrir des rues

Et non être absolu en un seul point de vue

 

Avec #jesuisprof, la France se mobilise pour les enseignants

 

dimanche 26 juillet 2020

Nature assise

Assis, ou debout, en courant, en flânant, en roulant... un paysage urbain ne peut contenir tout ce que la nature nous offre. J'aime me balader en ville mais quelques instants en pleine nature sont toujours des plus enrichissants pour l'esprit, le corps et tous les sens...
Bonne lecture

Nature assise

Troublée de par mes pas, libre quand je m’assois

La nature est en vie dans ses moindres replis

Chacun reprend ses droits qui donnant de la voix

Qui poussant sans un bruit, profitant de la pluie

 

Le nez planté aux cieux, des moutons pleins les yeux

J’écoute ce doux vent qui me vibre au tympan

Des parfums délicieux bourdonnent des envieux

M’entourent un instant, fuient au prochain tournant

 

À l’ombre de ces fleurs aux multiples couleurs

Je dessine de gris ces mots un peu ternis

Rapportant, plein d’erreurs, mille et une splendeurs

Que l’on peut voir ici si l’on y est assis

 

Un banc ou un caillou, arrêtez, asseyez-vous

Offrez-vous en un bout, conservez-la debout


dimanche 21 juin 2020

Tempête

"Avant, pendant, après, chaque instant doit passer

Le vivre et savourer, pouvoir en profiter"

Bonne lecture


Tempête

Bien avant la tempête les nuages s’apprêtent

Rangs sombres et serrés, sinuant sans goutter

Le vent, berger sans tête, pousse toutes ses bêtes

Les couleurs sublimées avant de tout griser

 

Au cœur de la tempête rien jamais ne s’arrête

Les feuilles et les branches, les parapluies sans manche

Tous ces passants en quête d’un coin chaud sous la couette

Et cette fumée blanche qui s’éloigne et qui penche

 

Et après la tempête la nature est en fête

Dans le bleu délavé de ces cieux dévoilés

Les collines replètes gorgées de gouttelettes

Découvrent leurs sentiers, les offrent aux plus pressés

 

Avant, pendant, après, chaque instant doit passer

Le vivre et savourer, pouvoir en profiter


dimanche 14 juin 2020

Tourne

Tourner, encore une fois, la tête à l'envers ou à l'endroit, se bousculer, se suivre et crier, choisissez vos bolides...à vos marques...prêt...partez !
Bonne lecture


Tourne

Au volant d’une auto, un bolide bordeaux
Il amorce un virage, un sourire au visage
Elle est ici, de dos, penchée sur sa moto
Elle a lancé, sans rage, « le dernier a un gage »

C’est le choix des engins, plus puissant ou plus fin
Et un peu la couleur pour la classe avant l’heure
Ils s’installent enfin pour partir vite et loin
Vrombissements en cœur, dans leurs yeux, pas de peur

Il la suit de si près, il n’arrive à doubler
Et les courbes s’enchaînent sans qu’il ait de la veine
Le camion de pompiers, à côté est coincé
Un cheval sans ses rênes, le talonne sans peine !

Dans ces grands carrousels les récits s’amoncellent
Les jetons à la pelle font des tours éternels