samedi 30 juin 2018

Courbe droite

Un oxymore en titre pour un paradoxe en vers, une photo pour illustrer le tout.
Bonne lecture

Courbe droite

Dame Nature écrit
Sur un beau parchemin
Les courbes de la vie

Sur un beau parchemin
Un ruisseau s’insinue
En un long serpentin

Un ruisseau s’insinue
Il s’impose sans cesse
Sans une retenue

Il s’impose sans cesse
Se courbant çà et là
Avant que tout s’affaisse

Se courbant çà et là
Les chemins forestiers
Aussi, prennent le pas

Les chemins forestiers
Contournant les obstacles
S’enfoncent en forêt

Contournant les obstacles
Ce n’est plus là la règle
Au plus vite et on bâcle

Ce n’est plus là la règle
On la pose et on trace
Comme le vol d’un aigle

On la pose et on trace
Traversant sans merci
L’eau, la terre et la glace

Traversant sans merci
Elle reprend sa place
On en paye le prix


dimanche 17 juin 2018

Crime au coeur fondant

Un petit sonnet, pourquoi petit d'ailleurs... un sonnet donc, élisabéthain même. Et une intrigue policière avec une victime au cœur déchiré !
Bonne lecture


Crime au cœur fondant

Comme un fier projecteur un néon scintillant
Éclaire cette scène de ses fades rayons
Cette scène de crime ! Arrêtons un instant
Regardons en détail, posons-nous des questions

La victime est bien là, éventrée, ruisselante
La vision n’est pas belle, trêve de sentiments
Une arme abandonnée, pas du tout contondante
Trône dans la blessure, ronde et plastique blanc

Regardons assis là sur un banc les suspects
Ils sont jeunes, ils sont deux, malice dans les yeux
Ils sont cois, silencieux, ne voulant avouer
Mais enfin j’ai trouvé, j’ai compris tout leur jeu

Un en guet, deux mangé, puis tout s’est inversé
Gâteau chocolaté donne bouches marquées !

Un gâteau fait pour l'anniversaire d'une copine, fort brayard !
ta tataa ta tataa tatatatataaaaa !

dimanche 10 juin 2018

Juste un grain...

Spécial dédicace aux Tatas Tatoufles qui se reconnaîtront mais aussi à toutes celles et tous ceux qui en ont un, un petit grain. Tout petit mais plein d'envies, tout rondelet mais plein d'idées, tout esseulé mais toujours prêt à partager !
Bonne lecture

Juste un grain…

Elles passent en tempête, en tatoufles et en couettes
Entraînant avec elles les ami·e·s à la pelle
Elles chantent à tue-tête, ne veulent que s’arrêtent
Ces soirées sans préquelle, à suivre de plus belle !

Un petit grain tapi, oui, un grain de folie
Se cache dans leurs yeux pétillants, malicieux
Nul ne peut dire ici quelle cible choisie
Sera l’objet d’un jeu, d’un décor merveilleux

Elles y veillent au grain, surveillant leurs bambins
Sur la peau, de beauté, comme le reste, à noter
Dans la tête encore un, qui trace son chemin
Les poussant à créer, discuter, rigoler
 
Grains de sel les tatas en mettent tout un tas
Dans la vie de ceux-là qui ne s’en plaignent pas

Pour se protéger des grains... ou pour en rajouter !

dimanche 3 juin 2018

Famille

Parce que tout le monde en a une, plus ou moins grande, parce que tout le monde en crée une, plus ou moins grande, parce qu'on partage avec tous ceux-là, de sang ou de coeur, des instants de vie, des instants de joie, des instants de peine... Profitez de chaque instant, avec les présents ! Un sonnet élisabéthain en alexandrins léonins pour parler de tout ça. Et une photo de la plage d'Andernos au soleil parce qu'il nous a oublié aujourd'hui !
Bonne lecture

Famille

On ne la choisit pas, écrivent, chantent-ils
En tant que descendant on ne peut modifier
Annuler, oublier. Dans un arbre ils défilent
Garants de notre histoire mais pas de ce qu’on est

Un parent, un enfant, un arrière, un petit
Ces interrelations qui sont de fait légion
Ne présagent d’aucuns de se voir réunis
Porter un même nom ne crée conversation

Et si l’on choisissait ? Des copains, des amis
Deviendraient d’un seul coup des petits bouts d’un tout
On parcourrait ainsi les chemins de la vie
Aidant ou épaulé, à deux, trois ou dix. Nous

Famille est ainsi faite qu’elle peut prendre tête
Choisissons, triste ou fête, non au nom mais par tête