dimanche 28 avril 2019

Quand la musique

Un bref instant de vie, un répit, une envie... tout cela à la fois. La musique à écouter, répéter, produire, fredonner, partager... met du baume au coeur de toutes et tous.
Bonne lecture


Quand la musique

Quand je prends ma guitare
Je me laisse emporter
Par la musique, par l’art
Je suis comme envouté

Quand les notes surgissent
Je me laisse surprendre
Sur la portée je glisse
Cinq lignes pour m’étendre

Quand la musique s’arrête
Je me laisse un moment
J’écoute à tue-tête
Le silence un instant


dimanche 21 avril 2019

La bohème

Un exercice de poésie, plutôt qu'un poème. C'était compliqué de "s'attaquer" à un joli texte mais ça aide aussi à créer.
Bonne lecture

La bohème

Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître ou en récits peut-être

Montmartre en ce temps-là accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres, des branches s’enchevêtrent

Et si l'humble garni qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine, murailles anodines

C’est là qu'on s'est connu moi qui criais famine
Et toi qui posais nue, pommettes rouges, émue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire je t’aime
On est heureux quand on est deux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux.

Dans les cafés voisins nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire pour la beauté et l’art

Et bien que miséreux avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire, il n’est jamais trop tard

Et quand quelques bistrots contre un bon repas chaud
Nous prenaient une toile, nos yeux emplis d’étoiles

Nous récitions des vers groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver et toutes nos misères

La bohème, la bohème
Ça voulait dire je suis moi-même
Tu es jolie, telle une gemme
La bohème, la bohème
Et nous avons tous du génie
Pour écrire ces textes ici

 

dimanche 14 avril 2019

Le monstre souterrain

Deux semaines sans voir la capitale et son monstre souterrain. Non que je le prenne souvent mais c'est déjà trop ! A chaque fois que j'entre dans ses entrailles je défaille, je n'aime pas du tout ce type de transport... bien qu'il soit le plus pratique et le plus rapide... peut être est-ce la faune locale qui le transforme en monstre... le métro montréalais ne m'avait pas du tout laissé la même impression.
Bonne lecture


Le monstre souterrain

Un ronronnement permanent
Un souffle d’air entre les murs
Un monstre vit là, impatient
Les couloirs sont pleins de murmures

Nombreux sont ceux qui courent partout
Tentant d’échapper à la bête
Sur leur passage bousculant tout
Mais l’antre se referme sur leur tête

Ils se précipitent tous en tas
Dès qu’il s’approche et qu’il s’arrête
Ils foncent dans son estomac
Ils suivent comme un troupeau de bêtes

Il les digère en cours de route
Mélangeant sueurs et parfums
Il les recrache en toute hâte
Et il repart à nouveau plein