C'est la semaine. C'est à la mode. C'est dans tous les magazines, dans tous les restaurants, dans tous les magasins, dans toutes les réclames...
L'Amour est à la fête, on ne peut y échapper. Mais pourquoi une seule journée ? Pour la fertilité de l'Antiquité, pour le Saint Valentin des chrétiens, pour la date commerciale, pour faire comme tout le monde...
Du coup j'en profite aussi, ne sachant pas quoi publier cette semaine, j'ai choisi ce sonnet écrit il y a déjà quelques années. C'est un sonnet donc en alexandrins, léonins par dessus le marché. Je m'aperçois en le relisant que je ne comptais pas les pieds de la même façon à l'époque et que cela fausse certains vers... j'espère que ça ne dérangera personne, je n'ai pas envie d'y retoucher car c'est une trace de mon travail et de mon avancée dans l'écriture.
Songe d’un amant
Chaque femme qui m’entoure est une muse de l’amour
Dans leurs bras, enlacé, j’aime à me réchauffer
Puiser dans leur beauté pour me sentir entier
Me perdre dans leurs atours pour mieux leur faire la cour
Je me rue sans détour dans l’émoi alentour
Rêvant de perdre pied dans un simple baiser
De soudain m’envoler par son souffle porté
Et partir sans retour, suivant un seul parcours
Je veux me souvenir de ce bel avenir
Ne jamais en finir, toujours le soutenir
Penser enfin à deux dans un écrin soyeux
Rien ne peut l’assombrir, elle, si belle, qui soupire
Je veux tout lui offrir, je veux la découvrir
Parcourir dans ses yeux ce monde si merveilleux
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