En relisant ce texte je me rends compte de l'ambiguïté du deuxième vers du deuxième quatrain. J'étais chez des amis, roulé dans ma couverture sur le sol, lorsque j'ai écrit ce texte. Mais la phrase pourrait impliquer que la vieille maison est par terre ... notre langage est complexe et chaque mot a une multitude de sens créé par l'auteur, le lecteur, l'auditeur et n'importe quelle personne qui perçoit ce mot avec son vécu, ses connaissances, ses compétences... Mélangez donc tout ça, comprenez ce que vous voulez, appréciez ou non, mais lisez ! autant que vous pouvez !
C'est un sonnet français, avec des alexandrins léonins.
Pour la photo, on avait roulé toute la nuit, jeté les tentes dans un coin de champ de maïs à 4h du mat', et quelques heures plus tard je me levais pour découvrir ce magnifique chemin qui m'a vite emmené vers le village voisin.
Un matin
Une maison endormie dans un coin de pays
Les volets entrouverts laissent filtrer la lumière
Les animaux de l’air chantent de leur voix claire
À huit heures et demie il n’y a pas un bruit
Les grincements des huis me ramènent à la vie
Je contemple, par terre, la vieille maison en pierres
Qui se dresse haute et fière comme les bâtisses d’hier
Dans le poêle noir et gris une braise, rouge, luit
Les portes grincent fort dans ce silence de mort
Au fond des lit les corps tournent et retournent encore
Il faut se réveiller et ensuite se lever
Quitter les couvertures qui sont un abri sûr
Enfiler ses chaussures, partir à l’aventure
Sur l’avenir parier pour une autre journée
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