Defcar's

Demain, dimanche 21 mai a lieu à la Souterraine la première course de caisses à savon ! Les DEFCAR'S !!!

La page Facebook de l'évènement ici : Defcar's

Dans le train (encore !) un petit exercice de style m'a permis de sortir ces trois petits textes : un acrostiche classique, un haïkrustiche (définition toute personnelle, mélange d'haïku et d'acrostiche) et un acrostiche syllabique en alexandrins.

 Bonne lecture et surtout venez nombreux !!!

 

 

Une ville

Un hommage...ou pas à notre capitale. C'est en m'y rendant ou en en revenant que j'écris le plus en ce moment. Dans le train, laissant défiler les mots comme défile le paysage derrière les vitres, j'applique sur le papier toutes mes pensées.
Bonne lecture

Une ville

Une ville un matin

À l’abri dans mon coin je regarde passer

Les voitures sans frein, les passants effrénés

Je me dis sans y croire que j’y ai échappé

Quel que soit mon devoir je ne veux me presser

Mais il est déjà tard passons au déjeuner

Une ville un midi

Et déjà endormie ? Un soleil de plomb

Les voilà dans leur nid entourés de coton

Ou alors en terrasse alignés tels des pions

Comme à l’eau les limaces s’étalent tout en long

Les vitrines de glace appâtent les gloutons

Une ville en soirée

C’est l’heure de jouer les pions sont entassés

Dedans ou en fumée, debout ou al-loung’-é

Des rues sont désertées, d’autres trop animées

Je fais la traversée de ce temps débridé

Je me plais à penser « demain je vais rentrer »

Une ville, Paris

Méditation

Il est de ces temps où la réflexion n'est plus au cœur des décisions... où l'on ne comprend plus le monde qui nous entoure... où il faut s'arrêter, tout poser et repartir parfois plus chargé qu'avant...
Levez le nez au ciel, laissez-vous le temps de réfléchir seul, à deux, à plusieurs...

Bonne réflexion et bonne lecture

Méditation

Je m’interroge, je délibère, je réfléchis

Mes pensées valsent dans un indomptable tournis

Je devrais cogiter, spécialement sur ma vie

Qu’ai-je donc à changer et à garder aujourd’hui ?

Je laisse vagabonder mes idées dans les bois

Sur les trottoirs des villes, elles s’accrochent à mes pas

Elles jouent à cache-cache derrière les arbres avec moi

Elles me suivent comme des ombres quand la lumière décroît

J’envisage et j’étudie, je suis concentré

Je pèse le pour, le contre, le poids de mes idées

J’approfondis et je suis prêt à spéculer

À envisager l’avenir et le passé

Qu’il peut être bon de s’asseoir sur un nuage

D’attraper dans ses filets les rêves qui voyagent

D’écouter sans arrêt leurs tendres babillages

De se laisser porter par leurs enfantillages

Souvenir

Une fois n'est pas coutume, après un arrêt la semaine dernière (peut être avais-je la tête ailleurs, regardez dans l'actualité...), voici que je publie un lundi !
Cette évocation du souvenir, et du nécessaire pas en avant, est en forme de sonnet français, avec des alexandrins léonins.
Bonne lecture

Souvenir

Dans les rues que j’arpente il est là, il me hante

Dans un geste esquissé, dans le moindre reflet

Dans le vent parfumé, dans le bruit d’une cité

Je reste dans l’attente d’une trace envoûtante

D’une allure trébuchante, d’une humeur impatiente

Je parcours les allées de mes jardins secrets

J’aimerais y croiser tous ceux qui m’ont quitté

Ma mémoire oscillante les rappelle, suppliante

Le passé est présent, volupté et tourment

Douleur et agrément, passion et sentiment

Forgeant mon caractère de ses griffes éphémères

L’avenir est présent m’entraînant en avant

Dans le cycle incessant d’un immense roman

Effaçons les misères, gardons les meilleurs airs

Fleurs printanières sur fond de coucher de soleil