Cette évocation du souvenir, et du nécessaire pas en avant, est en forme de sonnet français, avec des alexandrins léonins.
Bonne lecture
Souvenir
Dans les rues que j’arpente il est là, il me hanteDans un geste esquissé, dans le moindre refletDans le vent parfumé, dans le bruit d’une citéJe reste dans l’attente d’une trace envoûtanteD’une allure trébuchante, d’une humeur impatienteJe parcours les allées de mes jardins secretsJ’aimerais y croiser tous ceux qui m’ont quittéMa mémoire oscillante les rappelle, supplianteLe passé est présent, volupté et tourmentDouleur et agrément, passion et sentimentForgeant mon caractère de ses griffes éphémèresL’avenir est présent m’entraînant en avantDans le cycle incessant d’un immense romanEffaçons les misères, gardons les meilleurs airs
Fleurs printanières sur fond de coucher de soleil |
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