Bonne lecture
Rand’automne
Une ligne verte coupe la route en deux
Le goudron clairsemé n’a pas su résister
Un épais tapis de feuilles remplit les fossés
Dame Nature a repris ses droits en ces lieux
Le soleil darde ses rayons depuis les cieux
Se faufilant, merveilleux, dans la canopée
L’ombre guette, ne voulant être terrassée
Se cachant au pied des gardiens majestueux
De joyeux randonneurs entament le virage
Marchant en plein milieu de ce chemin sans âge
Un lapereau, surpris, dans les sous-bois s’enfuit
Les ronciers à épines de leurs pointes assassines
Écorchent les doigts des mains enfantines
Qui s’emparent des fruits noirs d’un air ravi
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