Bonne lecture
Le silence du frigo
La lumière blafarde du plafond
Peine à percer l’énigme des étages
Du plus haut et lentement, tout se fond
Goutte à goutte effrayant et sans visage
Lame du crime en arme ensanglantée
Elle trône dans le corps du défunt
Oubliée par un coupable affamé
Qui avait cuit à feu doux son dessein
Bouteille moitié vide ou moitié pleine
Comme un essai liquide de philo
Elle patiente, que la porte peine,
Pour s’effondrer d’un coup sur le lino
Tout s’enfuit dans cet étrange placard
La fraîcheur du temps qui passe est un art
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