dimanche 6 septembre 2020

Ils sont deux

 Au-dessus des masques ils trônent, seuls rescapés de nos visages cachés.

Bonne lecture.

 

Ils sont deux

Eh bien oui ils sont deux

Et on ne voit plus qu’eux

Arrimés juste au creux

Collés au mont venteux

 

Heureux et pétillants

Tristes et larmoyants

Rouges et irritants

Fatigués et tremblants

 

Ils en sont le reflet

De toutes nos pensées

Sauf si vous essayez

De jouer ou bluffer

 

Nos visages scellés

N’ont que ça pour parler

Alors, allez ! clignez !

Un clin n’est qu’un jouet