Croisée des amants

Chaque fois que je passe quelques heures dans un train, les idées fusent et je les couche dans mon cahier d'une mine tremblotante (à cause des cahots !)

L'idée n'est pas nouvelle et ressemble à celle de la semaine dernière, je ne peux que supposer que je n'avais pas encore tout dit ... je vous laisse juges !

Bonne lecture !

Croisée des amants

Je ne sais toujours pas

Pourquoi elle était là

Juste à côté de moi

À l’orée de ce bois

Elle était en retard ?

Il y a un écart ?

Peut-elle le prévoir ?

Ou un simple hasard ?

On bavarde sans répit

On mange on boit on rit

Profitant de la vie

Qui nous a réunis

C’est bientôt terminé

Je ne veux la quitter

Mais y suis obligé

Je m’éloigne à regret

Je rêve à ces instants

Pour les rendre plus lents

Revivre hors du temps

La croisée des amants

Amants est un peu trop

Je n’ai rien dit de beau

Geste tendre au repos

Et mots d’amour zéro

Je n’ai que des regrets

De n’avoir discuté

De n’avoir divulgué

Mes sentiments secrets…

A côté

Une création toute récente, encore une histoire de rencontre, ratée à cette occasion... Certainement un peu "fleur bleue" ou "romance dramatique" pour certains, cela reste un sujet universel et une préoccupation de beaucoup. Et si la vie se passait comme dans un conte de fée ...

Un sonnet français avec des alexandrins léonins pour dessiner cette histoire.

A côté

Une orée de forêt, une grande tablée

Des plats appétissants visuels, odorants

Convives souriants bavardant et riant

Chacun se dit « santé » choquant les gobelets

Sa robe colorée qui vient de m’effleurer

Son parfum envoûtant, je rate un battement

Son regard pétillant illumine l’instant

Sur le banc à côté doucement elle s’assied

Je ne peux contenir un immense sourire

Des paroles, des rires, du bonheur, du plaisir

Elle accroche mon bras, elle parle tout bas

J’aurais dû la séduire sans jamais tressaillir

Mais tout ça doit finir, à peine un souvenir

Et encore une fois je n’ai osé. Émoi.

Conte

Après tous les évènements passés en fin de semaine que ce soit en France ou ailleurs, je me demandais s'il fallait publier ou non ...
Et puis comme beaucoup je me suis aussi dit qu'il fallait continuer... Ce n'est pas parce que le monde devient fou que nous ne devons pas nous battre ! Pour ne pas plonger dans la folie ... ou alors pour y rester, loin de ceux qui prétendent avoir des réponses à toutes les questions.

C'est un conte que je vous livre, ou plutôt un squelette de conte, une introduction, un mode d'emploi.
Il est écrit sous la forme d'un sonnet élisabéthain, en alexandrins avec des rimes croisées puis plates.

Bonne lecture