Bonne lecture
Intra-cité
Le gris des façades se dilue dans le ciel
L’horizon est bien fade, soleil immatériel
Cette ville aux doigts lourds m’enferme dans ses bras
Je ne sais où je cours, je suis perdu et las
Tout autour ils sont là, les passants effrénés
Qui ne lèvent le doigt que pour vous insulter
Ils se poussent, ils se tirent, se bousculent et médisent
La rue en champ de tir, le « plus fort » est de
mise
Au détour d’une rue s’ouvre un havre de paix
Un endroit méconnu, jalousie de quartier
Je profite un instant de cet œil du cyclone
Un espace hors du temps, surplombé de pylônes
Je m’assieds et profite. Bruit et impolitesse
Étrangers à ce site, personne ne se presse
Les vents de la raison m’appellent, il est l’heure
Les piétons en typhon dévastent le secteur
Ce poème est magnifique mais tellement fataliste...
RépondreSupprimerC'est dans le flot d'émotion et d'individus que l'on se perd... La ville n'est pour moi qu'une cage en verre ou il est facile de n'apercevoir que son reflet et celui des autres. Il suffit alors de plisser les yeux pour voir à travers ces miroirs de verre et enfin apercevoir la beauté des monuments et se retrouver avec son moi intérieur.