Bonne lecture
Survol
La ligne d’horizon parcourue de frissons
S’offre, inaccessible, aux voyageurs sans cible
Le bleu des cieux se fond au bleu des eaux sans fond
Attention cœurs sensibles aux heurts imprévisibles
La terre s’arrondit, l’horizon s’épaissit
En lentes transhumances les blancs s’entassent et dansent
Les sombres biens remplis laissent tomber leur pluie
Électrique puissance d’un orage en instance
L’horizon est brisé d’arêtes élancées
Quelques instants encore, l’aiguille perd le nord
Les repères imparfaits en confusion de traits
Modifient le décor, sculptant même les bords
Survoler la planète paraît parfois tout bête
Ouvrez grand vos mirettes la poésie vous guette
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